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Jeux Mondiaux 2025 : La France renverse la vapeur et s’impose face à l’Australie

La couverture des Jeux Mondiaux 2025 par Ultiworld est présentée par Spin Ultimate ; toutes les opinions sont celles de l’auteur ou des auteurs. Découvrez comment Spin peut vous aider, vous et votre équipe, à être au top cette saison. Les Jeux Mondiaux sont organisés par l’Association Internationale des Jeux Mondiaux en collaboration avec la Fédération Mondiale de Disque Volant.

Un début de match difficile

Après les trois premiers points du match, l’Australie menait confortablement 3-0. Une avance acquise suite à deux erreurs inhabituelles de la France, qui a manqué des passes simples près de la zone d’en-but après avoir pourtant réussi de longues passes pour traverser le terrain. Cependant, ces actions n’étaient pas le signe d’une faiblesse française, mais plutôt le présage de leur véritable force : une capacité impressionnante à réussir des passes audacieuses. Les Bleus ont finalement fait étalage de leur arsenal de « blades » et de longues passes millimétrées pour déjouer la défense australienne, basée sur l’anticipation et les changements de joueurs, et l’emporter sur le score de 13 à 9.

Des stratégies offensives comparables

Les deux équipes ont montré des styles d’attaque similaires, cherchant principalement à positionner leurs attaquants loin en profondeur pour donner un maximum de temps et d’espace à leurs meneurs de jeu (« handlers ») pour initier les actions. Souvent, les attaquants n’apparaissaient à l’écran qu’au dernier moment pour venir proposer des solutions dans le champ arrière.

L’Australie s’est principalement appuyée sur le trio Alex Prentice, Alex Gan et Jonathan Keys à la manœuvre, avec Rob Andrew et Cat Phillips venant souvent les épauler. Côté français, Gaël Ancelin et Paul Benvegnen ont endossé le rôle de chefs d’orchestre, bien secondés par Elliot Bonnet et Chloé Vallet. La principale différence résidait dans la finalité des actions : l’Australie excellait dans un jeu à haute intensité avec des options rapides vers l’avant, tandis que la France préférait conserver la possession du disque jusqu’à ce qu’une opportunité de passe longue ou par-dessus la défense se présente.

Le tournant du match pour l’attaque française

En début de partie, l’attaque australienne semblait irrésistible, progressant sur toute la longueur du terrain sans jamais forcer de passes difficiles, grâce à une circulation rapide et efficace de ses « handlers ». Parallèlement, le jeu français paraissait stagner, peinant à enchaîner les passes pour gagner du terrain.

Ce schéma s’est brisé grâce à Chloé Vallet. Sur une possession, elle a sanctionné une tentative d’interception manquée de la défense australienne par une passe « break » en coup droit d’environ 25 mètres. Ce geste a marqué un tournant psychologique : l’équipe de France a compris qu’elle pouvait patiemment garder le contrôle du disque jusqu’à ce que les Australiens commettent une erreur défensive, ouvrant ainsi la porte à une action décisive.

La défense tricolore monte en puissance

Le véritable basculement du match est intervenu sur le plan défensif. Au cinquième point, alors que l’Australie développait une fois de plus son jeu rapide, Camille Blanc a réalisé un « layout » défensif explosif pour empêcher Cat Phillips de recevoir une passe facile. À partir de cet instant, la pression défensive française a atteint un tout autre niveau. À 5-5, on a pu sentir cette intensité nouvelle avec une quasi-interception, puis avec une démonstration de vitesse et d’athlétisme de Leo Stanguennec. Après avoir converti ce « break », puis un second dans la foulée, la France a pris une avance que l’Australie ne parviendra jamais à combler.

Des performances individuelles remarquables

Cette victoire française a été portée par des contributions clés à travers toute l’équipe. Paul Benvegnen a été le maître à jouer de l’attaque, distribuant 5 passes décisives. À la conclusion, Sacha Poitte-Sokolsky et Elliot Bonnet se sont montrés particulièrement efficaces, inscrivant 3 buts chacun, tandis que Lison Bornot et Chloé Ollivier en ajoutaient 2 chacune. La pression défensive qui a changé le cours du match a été incarnée par des joueurs comme Camille Blanc, auteure d’un « block » crucial au moment parfait, et Leo Stanguennec, qui a réalisé deux interceptions grâce à son explosivité.